— Paul Otchakovsky-Laurens

Trafic 76

Collectif


  • Puissances des regards. Au fond des bois de Benoit Jacquot par Raymond Bellour

  • Esprits dans l’obscurité par Apichatpong Weerasethakul

  • La mémoire, moteur des images. Les variations d’Oncle Boonmee chez Apichatpong Weerasethakul par Christa Blümlinger

  • Vues d’Allemagnes. Volker Koepp, Peter Nestler par Benoît Turquety

  • Banalités d’un tournage au Japon, 2007-2010 par Jean-Michel Alberola

  • La distance Alberola par Dominique Païni

  • « Tenez-vous à distance et avancez lentement… » par Bernard Marcadé

  • Prendre note : les films de Saul Levine par P. Adams Sitney

  • Sous le ciel de Dwoskin. À propos de The Sun and the Moon par Philippe Grandrieux

  • Slowing creatures. À propos de quelques films récents de Stephen Dwoskin par Cyril Béghin

  • Retour sur Histoire(s), 7 par Jean-Louis Leutrat

  • L’habitation des images. Sur La Jetée de Chris Marker par Maël Renouard

  • Extrasystoles. De Thomas Hobbes à Chris Marker par Nathalie Mary

  • Les fontaines des dieux. Le projet Akasha avec Andreï Tarkovski par Alexander Kluge

  • Dieu est dans les détails. Note sur Stalker par Jacques Aumont

  • Commentaire sur Le Sacrifice par Emmanuel Siety

  • L’œil de la nuit par Pierre Léon

  • Henry King l’admirable par Jacques Lourcelles

  • King et les guerres au loin par Émile Breton

  • Théorie de la distraction par Walter Benjamin

 

Consulter les premières pages de l'ouvrage Trafic 76

Feuilleter ce livre en ligne

Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.