1930-1941
Antoine Vitez naît à Paris le 20 décembre 1930 dans le XVe arrondissement. Paul Vitez, son père, est photographe, Madeleine, sa mère, l’aide dans son travail.
1941-1948
Scolarité au lycée Buffon. Ses parents l’emènent régulièrement au théâtre. Il suit les cours de russe au lycée Louis-Le-Grand dès 1946 et passe son baccalauréat en 1948. Il s’inscrit en langues orientales et à l’École du théâtre du Vieux-Colombier dirigée par Emile Dars.
1949
Premier petit rôle proposé par Clément Harari dans Ils attendent Lefty de Clifford Odets joué au palais de Chaillot.
1950
Échec en juin au concours du conservatoire national supérieur d’art dramatique. Il joue dans Les Allemands de Léon...
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1930-1941
Antoine Vitez naît à Paris le 20 décembre 1930 dans le XVe arrondissement. Paul Vitez, son père, est photographe, Madeleine, sa mère, l’aide dans son travail.
1941-1948
Scolarité au lycée Buffon. Ses parents l’emènent régulièrement au théâtre. Il suit les cours de russe au lycée Louis-Le-Grand dès 1946 et passe son baccalauréat en 1948. Il s’inscrit en langues orientales et à l’École du théâtre du Vieux-Colombier dirigée par Emile Dars.
1949
Premier petit rôle proposé par Clément Harari dans Ils attendent Lefty de Clifford Odets joué au palais de Chaillot.
1950
Échec en juin au concours du conservatoire national supérieur d’art dramatique. Il joue dans Les Allemands de Léon Kruczkowski, toujours sous la direction de Clément Harari, au théâtre Verlaine.
1951
Il suit le cours de Tania Balachova au Théâtre de l’Atelier. Joue dans La Tragédie optimiste de Vsevolod Vichnievski. Il se rend à Berlin avec la délégation française pour le IIIe festival de la jeunesse et des étudiants communistes (5-19 août).
1952
Rencontre Agnès Van Molder, dite Agnès Vanier, sa partenaire dans Le Profanateur de Thierry Maulnier, qu’il épouse le 30 avril 1952.
Chômage.
1953
Travail de traduction, rôle du prêtre dans La Tragédie de la nuit.
Il rencontre Robert Voisin qui lui permet de participer à la revue Théâtre populaire en tant que rédacteur (jusqu’en 1963). Il fait ainsi la connaissance de Bernard Dort, Jean Duvignaud, Roland Barthes, Guy Dumur.
Incorporé en novembre à la caserne Dupleix.
1955
Libéré de ses obligations militaires en janvier ; rappelé en septembre (jusqu’en décembre) lorsque la France envoie un contingent au Maroc pour empêcher le sultan Mohammed V de reprendre le pouvoir.
1956
Rédacteur en chef de la revue Bref (n°7 à 17).
Traduit Moukhtar Aouezov.
Joue dans Les Hommes de trop de François Candelier, répète Les Coréens de Michel Vinaver et Saint-Just de Jean-Claude Brisville. Ecrit un Hommage à Brecht en collaboration avec Geneviève Serreau.
1957
Traduit Ivanov d’Anton Tchekhov. Adaptation d’un conte d’Alexis Tolstoï (La Clef d’or) pour la compagnie de marionnettes d’Alain Recoing (Théâtre du Vieux-Colombier).
Adhésion au Parti communiste français.
1958
À la demande des éditions Julliard, il commence la traduction des huit volumes du Don paisible de Mikhaïl Cholokhov, travail qu’il terminera en 1964.
Rencontre Louis Aragon.
Joue Miguel manara de Milosz, La Nuit des Rois de Shakespeare, Le Partage de midi de Claudel. Collabore avec Jean-Marie Serreau pour la mise en scène du Cadavre encerclé de Kateb Yacine.
1959-1961
Lecture par l’association Défense du théâtre de Pour des raisons de cœur de Xavier Pommeret.
Conférence à l’Arséa sur le théâtre des avant-gardes. Secrétaire d’Aragon pour la préparation de l’Histoire parallèle des États-Unis et de l’URSS, ce qui lui donnera l’occasion de son premier voyage en Russie.
Mort de son père le 28 janvier 1961.
Travaille à une « imitation » de La Paix d’Aristophane, commandée par Michel Fontayne.
Rédige l’article Théâtre en URSS et dans les démocraties populaires pour l’Histoire des spectacles de l’Encyclopédie de la Pléiade.
1962-1963
« Régisseur littéraire » du Théâtre du quotidien de Marseille. La Paix est jouée au cours de la raison. Antoine Vitez organise des lectures, des conférences, il joue, il écrit, pour les marionnettes d’Agnès Vanier, une adaptation dialoguée des Trois Ours, un conte de Léon Tolstoï.
Retour à Paris en septembre 1963. Joue dans Oblomov, mise en scène de Marcel Cuvelier.
1964-1965
Comité de rédaction de Cité-panorama, la revue du Théâtre de la Cité à Villeurbanne.
Nicomède au Théâtre-Maison de la culture de Caen (TMC)où il inaugure la série de « Lecture à livre ouvert... »
Traduit du russe quelques poèmes de Maïakovski et des textes de Gorki.
Dirige un atelier sur Maïakovski dans le cadre des « Ateliers de recherche et de documentation historique » à l’Université du Théâtre des Nations.
1966
En février, Antoine Vitez met en scène Electre de Sophocle.
Premier cours à l’école Lecoq le 25 avril 1966.
Le Procès d’Emile Henry, tragédie-montage d’Antoine Vitez.
1967
Les Bains de Vladimir Maïakovski.
1968
Le Dragon d’Evgueni Schwarz.
Le 1er novembre 1968, il est nommé professeur de formation individuelle au Conservatoire national supérieur de Paris et enseigne aussi à l’école des Amandiers, dirigée par Pierre Debauche.
Tournage de Ma nuit chez Maud d’Eric Rohmer. Il interprête le rôle d’un professeur de philosophie, qu’il écrit lui-même.
1969
La Grande Enquête de François-Félix Kulpa, mélodrame-feuilleton de Xavier Pommeret.
La Parade de Loula Anagnostaki.
Rencontre le poète Yannis Ritsos et Stratis Tsirkas.
1970
Le Précepteur de J.M.R. Lenz.
La Mouette de Tchekhov.
Traduit La Fuite de Boulgakov, mise en scène de Pierre Debauche au Théâtre des Amandiers.
1971
Andromaque de Racine.
En avril 1971, Antoine Vitez propose aux autorités municipales d’Ivry un projet de création théâtrale s’appuyant sur le principe de théâtre de quartier. Le projet est retenu.
Traduit Pierres, répétitions, barreaux de Yannis Ritsos.
1971
Electre de Sophocle.
1972
Janvier : premier cours de l’Atelier théâtral d’Ivry.
Première représentation du Théâtre des Quartiers d’Ivry : Faust de Gœthe.
Octobre : Directeur artistique du Théâtre national du Palais de Chaillot (jusqu’en juin 1974).
1973
Mère Courage de Bertolt Brecht.
Vendredi ou la Vie sauvage, d’après le roman de Michel Tournier.
m=M de Xavier Pommeret.
1974
Les Miracles, à partir de l’Evangile selon saint Jean.
La Jalousie du Barbouillé de Molière.
Le Pique-nique de Claretta de René Kalisky.
1975
Phèdre de Racine.
Catherine, théâtre-récit d’après le roman d’Aragon Les Cloches de Bâle.
Le Partage de midi de Paul Claudel.
1976
La Ballade de Mister Punch d’Eloi Recoing, d’après la tradition anglaise de Punch and Judy.
1977
Iphigénie-Hôtel de Michel Vinaver.
Tartuffe de Molière.
Grisélidis de Charles Perrault.
Les Burgraves de Victor Hugo.
1978
L’École des femmes, Tartuffe, Dom Juan, Le Misanthrope de Molière.
1979
La Ballade de Mister Punch (2e version)
La Rencontre de Georges Pompidou avec Mao Zedong
Zina de Farid Gazzah.
Dave au bord de mer de René Kalisky.
Les Noces de Figaro, opéra de Mozart, livret de Lorenzo Da Ponte.
1980
Janvier : il quitte le parti communiste.
Le Revizor de Gogol.
Bérénice de Racine.
Démission des fonctions de professeur au Conservatoire. Il est nommé directeur du Théâtre national de Chaillot le 1er juillet 1981.
1981
Faust de Gœthe.
Tombeau pour cinq cent mille soldats d’après le livre de Pierre Guyotat.
Britannicus de Racine.
1982
Entretien avec M. Saïd Hammadi, ouvrier algérien de Tahar Ben Jelloun.
Hyppolite de Robert Garnier.
L’Orfeo, opéra en cinq actes et un prologue de Claudio Monteverdi, livret d’Alessandro Striggio.
La Voix humaine, monodrame de Jean Cocteau, versio pour piano de Francis Poulenc.
1983
Hamlet de Shakespeare.
Falsch de René Kalisky.
Le Prince travesti de Marivaux.
1984
La Mouette de Tchekhov.
Le Héron de Vassili Axionov.
L’Écharpe rouge, opéra de Georges Aperghis sur un texte d’Alain Badiou.
Macbeth, opéra de Verdi.
1985
Hernani de Victor Hugo.
Ubu roi d’Alfred Jarry.
Lucrèce Borgia de Victor Hugo.
Le Triomphe de l’amour de Marivaux.
1986
Alias de Martine Drai.
Electre de Sophocle.
Pelléas et Mélisande, opéra de Claude Debussy, sur un livret de Maurice Maeterlinck.
L’Échange de Paul Claudel.
1987
Le Soulier de satin de Paul Claudel.
Othello opéra de Giuseppe Verdi.
1988
Le Misanthrope de Molière.
Anacoana de Jean Métellus.
Les Apprentis sorciers de Lars Kleberg.
Le 15 juin, Antoine Vitez est nommé administrateur général de la Comédie-Française.
1989
La Folle Journée ou le Mariage de Figaro de Beaumarchais.
La Célestine de Fernando de Rojas.
Un transport amoureux de Raymond Lepoutre.
1990
La Vie de Galilée de Bertolt Brecht.
Antoine Vitez meurt subitement le 30 avril 1990.
(Biographie de Nathalie Léger).